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Les médias, véritable tremplin

 

En présence de 2 sportifs de l'extrême, les journalistes de l'émission sportive hebdomadaire Stade 2 discutent d'un sujet de plus en plus fréquent dans les sports extrêmes : la course au buzz ou à la popularité. Dans nos sociétés où on met en avant la sécurité, il y existe en effet une course aux exploits les plus incroyables : elle se développe grâce au goût du risque, mais aussi par la course au buzz, se développant sur Internet.

 

 

Le problème avec les nouveaux médias comme la chaîne You Tube, c'est que les exploits sont sortis de leur contexte : on voit l'évènement, mais pas la préparation, ce qui peut pousser les jeunes à essayer ce genre de choses sans bien prendre conscience des risques. Le public est tellement fasciné qu'il en demande encore et c'est cela qui pousse ces "sportifs" à développer leurs performances.

De plus, certains athlètes ne vivent que grâce à leurs images et leur sponsors ne financent que leurs projets d'images, d'où une course au risque le plus extrême.

 

Une autre question est liée au fait de se filmer dans l'action : cela accentue-t-il un risque déjà élevé ?

 

De façon générale, certains sportifs de l'extrême dépassent les limites, mais cela ne reste qu'une petite minorité.

L'évolution des équipements a permis de s'éloigner le plus possible de la paroi depuis laquelle on saute : au départ, la wingsuit a été créée pour s'éloigner de la paroi et ouvrir son parachute loin de celle-ci en toute sécurité sur le terrain d'atterrissage. Mais son utilisation est très différente désormais : le but est maintenant de se rapprocher le plus possible de la paroi et de suivre le relief et c'est cela que l'on peut dénoncer car c'est extrêmement dangereux.  

 

Les sponsors n'imposent rien et suivent les choix des sportifs : ces derniers proposent des projets aux équipementiers qui décident si oui ou non ils les suivront. Ce sont toujours les athlètes qui tirent les sponsors vers l'avant. Les marques cependant ne veulent pas s'identifier à des athlètes un petit peu "fous"et ne les financent pas.

Au final, chaque sportif s'impose ses propres limites.

 

Les sauteurs ne sautent pas tous pour se montrer sur internet car le nombre de vues, peu importe le chiffre, ne fait pas vivre le sportif : ce qui les pousse, c'est avant tout la sensation de voler, pas d'obtenir une éventuelle contrepartie financière. De plus, ils contrôlent les images qu'ils diffusent : la GoPro (caméra permettant de filmer ses prouesses sportives) a peut-être modifiée la société en général, mais les athlètes qui choisissent de se filmer ne mettent jamais en ligne des vidéos où on les sent incertains.

 

Site réalisé dans le cadre pédagogique des TPE, par DETOURBE Raphaël, RESTES Pierre et WAMBERGUE Esteban, élèves de première.

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